Le 4 juillet 2014, jour de la fête nationale américaine (on fête l’indépendance vis-à-vis de la Couronne britannique depuis la sécession des 13 colonies le 4 juillet 1776), l’actrice et animatrice Joan Rivers, interrogée en pleine rue sur la possibilité d’avoir un président gay un jour, répond avec tranquillité qu’« on en a déjà un ».
Premier choc, surtout pour les partisans de ce président noir, si smart, si cool, si black, si progressiste, si démocrate, un président qui colle exactement à l’image que les démocrates veulent donner de l’Amérique. Même si c’est complètement faux.
« Le premier président gay et son mari »
Mais Joan ne s’arrête pas là. En montant les marches, escortée par un vigile noir, elle balance une info – ou une intox – qui va choquer l’opinion, et qui va, selon Alex Jones, avoir des conséquences pour elle.
« Michelle est une transgenre, on le sait tous... ce n’est pas méchant, je dis la vérité. »
Une déclaration qui va avoir des « conséquences » pour elle ? Qu’est-ce à dire ? Si l’on suit la logique de l’animateur très controversé du site Info Wars, qui énonce certaines vérités crues mais qui parfois va trop loin, il y aurait un lien entre la déclaration du 4 juillet et la mort de Joan le 4 septembre, soit exactement deux mois plus tard. Car la fin de l’actrice est pour le coup assez curieuse, même si elle est née en 1933 et qu’elle avait, malgré son visage refait (739 opérations de chirurgie esthétique, quand même !), déjà 81 ans à l’époque. Il n’est pas scandaleux de mourir à 81 ans, mais la façon dont elle est morte interroge : un arrêt cardiaque pendant une opération des cordes vocales. Voilà pour les faits.
Deux camps s’affrontent autour de la mort de Joan et de la sexualité du couple présidentiel. Pour les uns, Joan est morte assassinée pour avoir balancé la vérité sur les Obama, et pour les autres, on ne fait pas impunément plus de 700 opérations, du shoot de botox au lifting en passant par l’augmentation mammaire, sans un risque pour le cœur ! En effet, la jeune juive russe deviendra une blonde américaine à gros seins, comme beaucoup de femmes qui veulent réussir à la télé et au cinéma.
La rumeur de l’homosexualité de Barack a tourné dans des hebdos américains (les nôtres respectent trop le pouvoir politique pour balancer ce genre de choses, même quand elles sont vérifiées) comme le National Enquirer, qui s’en prenait aussi politiquement à Obama. Ce canard de révélations croustillantes pour les uns, de ragots d’égouts pour les autres, est 100 % républicain sur une ligne trumpienne, même avant que Trump ne surgisse dans la vie politique américaine. C’est un mélange de Voici période trash, de France-Soir période populiste et de Détective période sociale.
Et ce canard est très bien renseigné (il achète les témoignages des proches qui ont besoin de dollars), et ne balance rien sans « bonbons », selon l’expression du métier. D’ailleurs, outre-Atlantique, la procédurite n’est pas de mise : la presse, puissante, a de quoi répondre quand on l’attaque. Chez nous, c’est le contraire : subventionnée à mort par l’État, archidépendante de la pub, elle touche en réalité peu de lecteurs et n’a donc pas le poids de sa cousine américaine. Le 4e pouvoir, chez nous, il repassera !
- Si on peut plus avoir des copains !
Tout ça pour dire que sans entrer dans le détail du pantalon de Michelle ou des fesses de Barack, il faut arriver à faire la part des choses entre la visée politique et la simple révélation sexuelle. Si Joan était une anti-Obama primaire, alors ses propos donnent matière à suspicion. Mais si elle se fout de la politique, alors on peut se poser des questions. De plus, les gens du showbiz savent tout sur tout le monde, enfin, sur les grands de ce monde : il n’y a pas de petit secret qui tienne.
Chez nous, un animateur télé fréquentait les prostitués masculins uniquement parce qu’il avait peur qu’une relation homosexuelle soit révélée par un partenaire. En payant, il achetait non seulement une prestation sexuelle, mais aussi un silence. En France, ça peut tenir ; aux USA, ce pays régi par le dieu Dollar, tout s’achète et se vend, même les secrets les plus intimes.
Voyez, on a parlé d’une rumeur, car c’en est une, mais sans tomber dans le graveleux ni dans le complotisme. L’affaire Rivers/Obama montre que la liberté d’expression (et la possibilité de se tromper, ou de tromper les autres) existe bel et bien aux États-Unis, alors qu’elle s’est éteinte chez nous dans les années 2000. Aujourd’hui, suite à l’opération mondialiste des géants du progressisme que sont les GAFAM, la liberté d’expression se resserre des deux côtés de l’Atlantique, et c’est ça le vrai problème. Bientôt, il faudra aller sur des sites chinois (pour l’instant, c’est impossible) pour apprendre des choses qui ne correspondent pas à la propagande de nos régimes dits démocratiques.
Trump à la manœuvre ?
Sortons de l’ambiguïté homo/hétéro (qui de toute façon doit rester dans les alcôves) et interrogeons-nous sur le pourquoi de cette vidéo récente, mise en ligne le 2 mai 2020, donc avant le FloydGate... mais en plein ObamaGate !
Un (ou une) Obama qui n’a cessé, profitant d’un vide intersidéral chez les démocrates (le pédophile Biden semble hors concours) de faire monter la pression contre Trump, est-il en train de recevoir la monnaie de sa pièce, à l’image des attaques sur le sexisme de Trump par le camp progressiste qui s’est alors pris le scandale international Epstein dans la gueule ?
Le bras-de-fer qui oppose Trump au pouvoir profond trouve peut-être là encore une de ses illustrations spectaculaires...